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Tant qu'il y a du noir, y'a de l'espoir.

Tant qu'il y a du noir, y'a de l'espoir.
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Tant qu'il y a du noir, y'a de l'espoir.
9 mai 2009

The Clash

Finalement, pourquoi pas faire des suites d'articles sur la thématique d'un pays. Cette fois, on lance du lourd, du mythique, de la musique inévitable et inimitable. LES punks par excellence. Pas de la provocation au premier degrés version Pistols ou Manson, tout en finesse, claaaasse et du rock bien tranchant. Tout une histoire autour d'eux, les membres qui s'en vont et qui reviennent, comme une chanson populaire, des noms évocateurs. Ou pas, pour certain, et je me donne comme mission de vous les faire découvrir, écouter, peut-être même aimer. Parce qu'on peut pas dire qu'on aime la musique si on a jamais écouté les Clash.

London_callingAttention, contrairement aux deux groupes précèdent, celui là est loin d'être actif. Le seul membre dont on entend encore vaguement parlé c'est Paul Simonon (basse) dans The Good, The Bad and The Queen, mais là n'est pas notre attention. On retiendra Mick Jones et Joe Strummer en guitare et chant, rares rockers chantant pas trop faux en live d'ailleurs. Je vais pas m'étendre sur leurs vies, je connais pas assez ses monsieur là pour bien en parler. Moi, ce qui m'intéresse, c'est leur musique.

Les Clash, c'est la recherche artistique dans le simple. Toujours l'essentiel trio d'instruments mais utilisé avec une créativité magistrale (ouey, je kiffe ce mot). Ils touchent a tout, que ça aille de la pop loveuse dans "Train in Vain", au reggae (dans n'importe quelle chanson, il m'en vient pas là), et aussi, avouons-leavouons-le, a quelques minuscules touches de jazz dans "Jimmy Jazz" ou au rock simplement dans le maintenant célèbre "London Calling", y'a toujours une touche différente. C'est pas brutal, c'est juste direct. Et même si parfois t'as la voix cassée/écorchée de Strummer qui te semble tellement rude qu'on dirait qu'il a du mal à sortir les paroles, t'ouvres le petit livret qui a dans le cd, tu te prends un bon dico si t'es nul en anglais (ou si t'as pris allemand première langue ... Oui, cela existe encore dans ce monde industrialisé u_u (je vais me faire taper)) et en fait, c'est bien fait. Voila, c'est tout, rien a redire, c'est pas la chanteuse de Superbus qui leur a écrit les texte, c'est loin du "La jeunesse emmerde le Front National" de Béru ET ça bat même Gainsbourg et ses paroles miévreuses à la dandy parisien. OUI, je renie Gainsbourg. En fait non. Je renie ce culte qui lui est voué, les Clash le mérite tout autant a mon avis. Mais c'est une question de goût, je sais, blablabla ...

Si vous n'aviez qu'un album dans toute une vie que vous aviez le droit d'écouter, je conseille, j'exige, j'impose, que dis-je, je vous balance en pleine tronchethe_clash_10661 London Calling. Le plus connu, le plus beau ( Paul Simonon cassant pour la première et dernière fois de sa vie une basse sur scène. Je tuerais pour faire un jour ce genre de photo.), un double, un génial, le génie du rock. Voila. Le paradis musical se trouve sur 19 pistes, passant de "Jimmy Jazz" a "Rudie Can't Fail" pour finir calmement sur "Train in Vain" (ouey, je l'aime bien celle là, je la remet souvent).

C'est rare les albums qu'on peut écouter en boucle et découvrir tout le temps un nouveau tempo, rythme, son, réception. Allez, on se bouge les petits doigts et on court sur une plate-forme de vidéo en ligne pour voir quelques lives de ces petits génies et regretter d'être né à une époque où on ne trouve que rarement des bons artistes de scène u_u.

The Clash : I Fought The Law - Janie Jones

Combat Rock : Know Your Rights - Rock The Casbah - Straight to Hell

London Calling : London Calling - Rudie Can't Fail - Train In Vain 

The Clash.

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25 mars 2009

Franz Ferdinand.

On reste dans un blog musical, je rassure.

ff_tonight

Mais je ne pouvais passer à côté d'un tel groupe. Autant détesté qu'adulé, ils restent néanmoins (pied en plus) bien représentatifs du rock britannique. Et puis avec la sortie de leur dernier (et surprenant) album ... Les magasines, les interviews, leurs sont déjà passés sur le corps, mais tant pis, je m'y lance aussi. Et comme les Strokes reprenant Clampdown, ça sera pas le meilleur, mais ça fait plaisir.

Un nom qui peut paraître pourri mais qui finalement t'aides à apprendre le cours d'histoire (sur lequel j'ai une épreuve longue demain !), avec des pochettes qui évoluent au rythme du XX° siècle (on passe de la pochette simple à la pochette "dédicace for URSS" pour arriver à la photo en noir et blanc). Et on passe bien heureusement à côté de tous les stéréotypes écossais, pas de kilt/monstre du Loch Ness/whisky ostentatoires. Et bien que tout ce squelette de groupe puisse paraître barbant, leur musique est peut-être bien le contraire de tout ça. Pas de son super rétro, c'est frais, ça bouge, ça gratte et ça tape beaucoup. C'est peut-être bien gentil avec leur mélodie qui se retient, qui te rentre dans la tête, les paroles répétitives et naïves, mais en même temps, ça prend pas la tête et ça donne envie de sauter jusqu'au bar du coin pour se faire un concert et se défouler comme il faut.

Trois albums qu'on se lasse pas d'écouter. Bien que les deux premiers se ressemblent pas mal ( Franz Ferdinand et You could have it so much better ), c'est pas du copier-collercopier-coller. T'as toujours un petit rock inspire mais moderne. Avec derrière le trio guitare/basse/batterie au point (plus supplément synthé pour le menu new-wave revival mais surtout sur le dernier album). Tonight, là y'a du changement. Si tu connais les deux autres albums avant de l'écouter, tu t'attends forcément au même genre. Avec en plus tous les titres qui traînaient comme "Ulysses" ou "Lucid Dreams", tu prévois pas grand chose de choquant, juste encore un CD de plus à écouter et réécouter toujours avec ce grand smiley au visage pour avoir l'air encore plus con. Première écoute : choc. Oups, t'avais pas prévu ça. Un rock plus saturé avec BEAUCOUP plus de synthé, des mélodies vraiment différentes, tu changes d'univers à chaque piste de l'album. Déjà, t'es censé avoir eu un choc en voyant la pochette de l'album "Mince, ils connaissent la 3D ?". Et puis maintenant ça ... Tu remets alors tout en question. Le monde n'est plus celui que tu pensais. Franz Ferdinand se lance dans de l'expérimental ? Le chat du voisin serait celui de Shrodinger ? La Terre est-elle bien ronde ?

Mais oui, elle est ronde, elle le restera. Tout comme Tonight, après une autre écoute, semble devenir beaucoup plus intéressant. Ok, y'a des changements, mais finalement, c'est pas si mal. "What she came for" a vraiment de la bonne musique derrière, un riff de guitare que tu trouvais pas dans les autres album. L'essai pseudo-electropseudo-electro de la fin de "Lucid Dreams" fait du bien et on retrouve dans "No Your Girls" un bon retour aux sources de FF avec en plus une musique qui file droit à l'essentiel.

Franz Ferdinand : Take Me Out - The Dark of the Matinee - Darts of Pleasure 

You Could Have It So Much Better : The Fallen - Walk Away - Outsiders

Tonight : No You Girls - What She Came For - Lucid Dreams

Franz Ferdinand.

ff2

17 mars 2009

Late Of the Pier.

Late_Of_The_Pier___Fantasy_Black_ChannelTu veux du son ? Ou du bruit, si tu préfères ? De la musique mélodique psyché aux accents de bordels adolescent comme la tête d'Homer Simpson se cognant sur les rochers de l'Itaque attendue ?

Ok, ben prends place. Un endroit assez étendu de préférence, sans trop d'objets contendants ou fragiles. Tu risques d'avoir le corps tout frémissant, comme après avoir bu une RedBull sans taurine. J'arrête mes comparaison foireuses, c'est bon.

Encore une petit groupe britannique, et oui. Mais, au moins, ça s'entend pas. Un seul album en date (août 2008) « Fantasy black channel ». Late Of The Pier ou "La fin de la jetée". Cherchez pas de sens profond au nom, ils l'ont trouvé sur une boîte de chaussure. Sinon, comme ils disent "Les gens se donnent déjà assez de mal pour décrire notre musique. Alors on ne le fait pas. On l’aime juste. ». En même temps, ça ne vous aide pas pour vous orienter.

Vous avez sûrement dû remarquer cette nouvelle mode qu'est de mettre de l'electro un peu partout et a toutes les sauces ? Autant sur certains, ça fait vraiment du bien (MGMT, CSS), autant des fois, on se demande qu'est-ce qui a pu leur passer par la tête (Franz Ferdinand :'-(même si l'album reste cooool)). Bref, Late Of The Pier, c'est pas de l'electro. C'est dynamique, rock, à la limite du punk grâce à une audace bien conçue et bien brutale mais qui ne tombe pas dans le brouillon. C'est comme si chacun des musiciens avaient fait un truc dans leur coin mais que finalement, ça se mariait plutôt bien le tout. Ils sont bien inspirés, du clubbing et en même temps, quand tu viens d'Angleterre, tu peux pas renier tes origines rock. Pour les connaisseurs, certains titres ont été remixés par Erol Alkan.

LateofthepierPIC3

En gros, un bon son qui remue de l'intérieur et te dis que ça serait bien de pouvoir sauter, danser ou casser des trucs. Les clips sont super classes, notamment celui de "Focker" ou "Bears are coming", très sombre.

Late Of The Pier.

10 décembre 2008

Clermontois, auvergnats, français, européens, terriens, êtres vivants et autres classes non identifiées : bonjour.

S6002580

Fin.

A merde, c'est vrai, on a pas encore commencé.

Bienvenu dans ce joyeux foutoir musical. Je me donne comme but d'y classer tous les albums ou groupes qui valent la peine d'être connu et que je connaisse. Je sais pas trop à quoi ça peut servir mais je sais qu'à une époque j'aurais rêvé tombé sur ce genre de blog. Oui, une lointaine époque où pour moi la musique s'arrêtait à la radio de masse. Ici, tout à base de rock. Quoique non en fait, peut-être un peu de folk, des petits bijoux français ou francophone, pourquoi pas clermontois, des classiques et des moins connus, un penchant pour la scène rock alternatif qui vivait à l'usine, une attirance pour les univers de déglingés. Un passe-temps qui prendra du temps.

P.S.: n'oubliez pas votre matière grise en route.

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